Foutu-foutraque
En 1916, Jean Arp écrit : « Vous aussi, bel homme, jolie femme, vous êtes dada, seulement vous ne le savez pas. Demain dada aura un visage différent d’aujourd’hui et pour cette raison sera dada. Dada, c’est la vie. »
Et maintenant que nous sommes demain ? Jean Arp était-il visionnaire ? Ou aveuglé ? Comment Tristan Tzara voyait-il le monde à travers son monocle ? Quel est le visage de Dada aujourd’hui ? Et demain ? Et en 2676, serons-nous dada ? Voulons-nous l’être ? Comment regarder Dada ? Dada c’est quoi ? Dada c’est fini ? Ou encore là ? Peut-être que Dada nous habite mais qu’il joue en sourdine ? Ça a laissé des traces, des marques, des poussières. Lesquelles ?
On se souviendra qu’il y a cent ans, Dada est né d’un désir de révolution. Contre l’absurdité de la guerre, contre les moeurs bourgeoises et conventionnelles, en réaction à l’absurde monopole idéologique du beau dans l’art. On relira les manifestes dada, on les mettra en images et en mouvement. On fera des trucs moyennement autorisés, mais ne le répétez pas. On se laissera porter par nos pulsions créatrices, sans retenue. On ne cherchera pas forcément la beauté, ni l’harmonie. On prendra notre élan, avec fougue. Surtout, on laissera faire Alice Laloy, elle qui habite le théâtre en extraterrestre, en magicienne, en artisane, en savante, en laborantine. A ses côtés, opérera un trio de choc : Barbara Tobola, Stéphanie Schneider et Christian Scheidt. Avec des acteurs-dada et des machines-dada, des costumes-dada, des dada- collages, nous lancerons notre cri, comme un hymne à la liberté de création et d’expression. Dans la construction de notre OPNI (Objet Poétique Non Identifié), une part sera laissée au hasard et à la rencontre avec le public.
Deuxième création Am Stram Gram de la saison après Suzette, Ça dada répond à une invitation lancée à la metteuse en scène Alice Laloy (Molière Jeune Public 2009 pour 86 cm). Spectacle paysage, revue enchantée, promenade au pays des fous, Ça dada galope entre arts visuels, danse, théâtre et poésie. Ça dada, oui. Et vous, ça dada ?
Bords de scène les 28 février et 7 mars.
TEASER DU SPECTACLE
Documentaire sur les coulisses de "Ça dada"
Production Ariane Catton Balabeau - Théâtre Am Stram Gram. Musique: Eric Recordier (18')
Documentaire sur la conception, fabrication de la scénographie et la machinerie de la deuxième création de la saison 2016-17 du Théâtre Am Stram Gram.
Vidéo: est-ce que ça dada?
Revue de presse
Dans un joyeux chaos, «Ça dada» cravache la pulsion créatrice. Hue! - La Tribune de Genève - 02.03.2017
Un langage sans barrière: provocation, anarchie et poésie au Théâtre Am Stram Gram - leprogramme.ch - 02.03.2017
"Ça dada", ça déménage au Théâtre Am Stram Gram - RTS - 01.03.2017
Ça dada! - RTS Vertigo - 28.02.2017
Am Stram Gram + Ça dada! - Blog Les Petits Genevois - 27.02.2017
Le Journal de la Culture - Léman Bleu - 22.02.2017
Dada haut et fort- Go out!- février mars 2017
Complètement dada - Nouvelles des Eaux Vives - février 2017
Distribution et crédits
Création Théâtre Am Stram Gram
Écriture et mise en scène Alice Laloy
Avec Stéphanie Schneider, Christian Scheidt, Barbara Tobola
Dramaturgie et collaboration à l'écriture Emmanuelle Destremau
Scénographie Jane Joyet
Musique Eric Recordier
Avec la voix de Valérie Schwarcz
Lumières Rémi Furrer
Régie lumières Jean-Marc Serre
Costumes Marion Schmid
Accessoires Benjamin Hautin, Alice Laloy et Anaïs Guenot
Régie plateau Davide Cornil et Gaspard Perdrisat
Régie son Greg Garghentini
Percussions Davide Cornil et Gaspard Perdrisat
Conception machinerie Davide Cornil
Construction François-Xavier Thien, les Ateliers du Lignon-Genève
Production Théâtre Am Stram Gram - Genève
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Coproduction La Compagnie s’Appelle Reviens.
Ce texte est lauréat de la Commission nationale d'Aide à la création de textes dramatiques - Artcena.
Dès 6 ans
FÉVRIER | ||
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mar | 28 | 19h | MARS |
ven | 3 | 19h |
sam | 4 | 17h |
dim | 5 | 17h |
mar | 7 | 19h |
sam | 11 | 17h |
dim | 12 | 17h |
écriture et mise en scène Alice Laloy
dramaturgie et collaboration à l'écriture Emmanuelle Destremau
Photographies: Elizabeth Carecchio